Les Chroniques de la maîtresse du temple

3 tomes à découvrir

Tome 1 : L'ombre de la mère du trône
L'ombre de la mère du trône
L'ombre de la mère du trône
Depuis sa naissance, Hanael Parks porte en elle l’histoire d’une certaine Anna, petite-fille d’Enlíl, figure importante du panthéon mésopotamien. À la fois princesse de haut-rang, fille de sang royal, elle fait partie d’une ancienne dynastie d’immortels échouée sur Terre lors d’une bataille céleste… Les anciens récits de Sumer et d’Akkad la nomment Inanna-Ištar, alors que l’Égypte ancienne lui attribue le nom de Nephtys, « la Maîtresse du Temple ».

Hanael Parks nous rapporte un récit poignant situé entre la frontière de l’aire sacrée et inviolable des immortels et l’espace profane des humains. Un décor grandiose émerge de page en page. Nous sommes plongés dans un monde à la fois simple et disproportionné en proie à la folie des « dieux » et à leur science défaillante.

Alors qu’elle demande légitimement à prendre part activement à la destinée de son clan, Anna sera utilisée, humiliée, rejetée et méprisée, pour ensuite trouver une place chez l’ennemi, le Serpent initiateur de nos légendes, où elle espère obtenir le rang qui lui revient de droit. Le monde des dieux la néglige, alors elle s’invente un décor et un destin pour être remarquée. Pourtant, malgré les intrigues et les trahisons, elle n’a d’autre choix que de survivre à l’ère suprême des immortels et l’émiettement des cités antédiluviennes.

Tome 2 : Disgrâce et rédemption
Disgrace et rédemption
Disgrace et rédemption

Ce deuxième volet de la série des Chroniques de la Maîtresse du Temple d’Hanael Parks ouvre des portes aujourd’hui inexplorées sur le caractère énigmatique de la déesse sumérienne de l’amour dénommée Inanna. Je rappelle que son nom est clairement une contraction de Nin-Anna, littéralement « la Reine du Ciel » ou « Dame Anna ».

Nous retrouvons ce même personnage dans l’empire d’Akkad, sous le nom sémite d’Ištar. Ce terme évoque une «étoile dans le Ciel», plus particulièrement la planète Vénus. Son idéogramme IŠ se confond avec AN(NA) («ciel, élevé») et TAR avec MÙŠ («apparence», «splendeur», «diadème»), ce dernier reproduisant le cunéiforme Inanna.

«Splendeur du Ciel» ou «diadème élevé» figurent bien la planète Vénus, l’Étoile du Matin, l’astre le plus brillant dans notre ciel. Par la suite, la culture akka- dienne incorpora le terme Ištaru dans son vocabulaire pour nommer tout type de déesse. Quant au mot Inanna, nous le retrouvons dans le sumérien INNIN-É, « déesse du Temple ».

Tome 3 : Trahison royale
Trahison Royale
Trahison Royale
Tandis que les tendances paranoïaques et les addictions d’Anna sont exacerbées par la crise politique qui manque de faire vaciller la Couronne, elle se complaît dans un rôle idéalisé de victime des intrigues du pouvoir.

Les valeurs autrefois portées par Asar (Osiris) sont en déclin : l’idéal altruiste du clan s’étiole inexorablement alors que les alliés d’hier cessent d’honorer les serments de jadis.

À qui accorder sa confiance dès lors ? Si la limite entre le Bien et le Mal a toujours paru très floue à Anna, il semblerait que cette frontière se dilue de plus en plus au fil de ce tome 3 des Chroniques de la Maîtresse du Temple…